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La gestion d’une pandémie est plus efficace dans un monde postmonétaire

La gestion d’une pandémie dans une société postmonétaire serait susceptible de présenter des caractéristiques distinctes par rapport à notre système monétaire actuel. La société ne serait plus basée sur l’échange monétaire traditionnel, mais plutôt sur des valeurs telles que le partage, la collaboration, l’accès équitable aux ressources et le bien-être collectif. Voici un aperçu de la gestion d’une crise sanitaire dans un monde sans argent :

Innovation ouverte et partage des connaissances

Plutôt que de protéger les brevets et les découvertes médicales à des fins lucratives, une société postmonétaire encouragerait la libre circulation des connaissances et des technologies. Cela accélérerait le développement de traitements, de vaccins et d’autres solutions pour contrôler la pandémie, en permettant à la communauté scientifique de travailler ensemble de manière collaborative.

Pour citer un exemple probant, lors de la pandémie de COVID, les laboratoires menaient une course individuelle afin d’être le premier à trouver un vaccin dans un but lucratif. Chaque avancée était jalousement gardée pour avoir un temps d’avance sur la concurrence, ce qui retardait chaque jour d’autant plus la découverte d’un vaccin. Et une fois ce dernier élaboré, malgré la demande de l’Afrique, l’Europe s’est opposée à la levée des brevets.

La qualité d’un vaccin et la confiance de la population

La méfiance de la population envers un vaccin vient en partie de l’intérêt financier des laboratoires. Les lobbies pharmaceutiques pèsent sur des décisions politiques ou de santé dans un but économique et les citoyens ne sont pas dupes.

Dans un monde a-monétaire, l’unique raison d’élaborer un vaccin est axée sur le bien-être collectif et la collaboration.

La qualité d’un vaccin serait évaluée rigoureusement par la communauté scientifique et médicale, en mettant l’accent sur l’efficacité, la sécurité et la transparence des essais cliniques. La confiance de la population envers le vaccin serait renforcée par une communication ouverte et honnête, fournissant des informations complètes sur son développement, ses avantages et ses risques potentiels.

Confinement sans besoin de prendre en compte la santé économique

Si les problèmes économiques ne sont plus une préoccupation majeure, les approches de confinement et de gestion des pandémies pourraient être radicalement différentes de ce que nous connaissons dans notre système actuel :

Éviter l’usage d’un vaccin

Dans une société postmonétaire, la santé et le bien-être de la population seraient la principale préoccupation. Les mesures de confinement seraient mises en place pour protéger la santé publique sans la pression de maintenir une activité économique à tout prix. Cela pourrait signifier des mesures plus strictes et prolongées si nécessaire, afin de minimiser la propagation de la maladie. De ce fait, une coordination planétaire pour un confinement collectif pourrait enrayer la pandémie, et éviter ainsi l’usage d’un vaccin.

Sécurité sociale renforcée

Les individus auraient accès à des soins médicaux, à un logement, à l’alimentation et aux autres besoins essentiels, ce qui rendrait les périodes de confinement plus supportables pour l’ensemble de la population.

Utilisation des technologies avancées

Une société postmonétaire pourrait être mieux équipée pour mettre en œuvre des solutions technologiques avancées telles que le suivi des contacts, la surveillance épidémiologique et la recherche de traitements. Ces technologies pourraient être utilisées de manière responsable pour contrôler la propagation de la maladie tout en respectant la vie privée des individus.

Focus sur la prévention et la préparation

La préparation aux pandémies serait une priorité continue dans une société postmonétaire. Les ressources et les efforts seraient investis dans la recherche, le développement et la mise en œuvre de stratégies de prévention pour minimiser l’impact des pandémies futures. La nécessité de recherches d’aides financières sera remplacée par la recherche de compétences et de main-d’œuvre. La limite dépendra uniquement du nombre de volontaires. Mais dans un secteur aussi passionnant que la recherche qui permet de sauver des millions de vies, il est peu probable que les candidats manquent à l’appel. De plus, les centres de recherche biomédicale pourront collaborer et partager leurs connaissances au lieu de s’accaparer des brevets.

Soutien émotionnel et psychologique

Une société postmonétaire pourrait accorder une attention particulière au soutien émotionnel et psychologique de sa population pendant les périodes de confinement. Des ressources humaines seraient allouées pour fournir des services de santé mentale, des activités sociales en ligne et d’autres formes de soutien pour aider les individus les plus isolés.

Distribution équitable des ressources

Plutôt que de se concentrer sur la recherche de profits individuels, une société postmonétaire mettrait l’accent sur la satisfaction des besoins fondamentaux de tous ses membres. La distribution des ressources essentielles, comme les fournitures médicales et les produits de première nécessité, serait basée sur des principes de solidarité et de justice sociale, visant à minimiser la propagation de la pandémie.

Collaboration internationale renforcée

Une société postmonétaire serait plus encline à coopérer avec d’autres sociétés et nations pour faire face à une pandémie mondiale. La priorité serait de partager les connaissances scientifiques, les ressources médicales et les bonnes pratiques pour contenir la propagation du virus à l’échelle mondiale, plutôt que de s’engager dans des rivalités économiques ou politiques.

Accès universel aux soins de santé

Dans une société postmonétaire, l’accès aux soins de santé de qualité serait un droit fondamental pour tous, sans distinction de revenus ou de statut social. Les professionnels de la santé collaboreraient pour fournir des soins préventifs, curatifs et de réadaptation à tous les individus touchés par la pandémie, en mettant l’accent sur le bien-être collectif.

Transition vers des méthodes de production durables

Une société postmonétaire serait susceptible de privilégier des méthodes de production durables et respectueuses de l’environnement. Cela pourrait réduire la vulnérabilité aux pandémies en limitant les pratiques industrielles à haut risque tout en préservant l’équilibre écologique.

Communication transparente et basée sur la confiance

Dans une société postmonétaire axée sur la collaboration et le bien-être, la communication transparente serait primordiale. Les informations sur la pandémie, les mesures de santé publique et les recommandations seraient partagées ouvertement pour favoriser la confiance et la coopération de tous les membres de la société. L’absence de conflits d’intérêts et de motivations lucratives chez les intervenants favorisera une communication transparente et saine.

Gestion de crise participative

Les décisions concernant la gestion de la pandémie seraient prises collectivement, en impliquant la participation active de la population. Les décisions seraient basées sur les connaissances scientifiques, les avis d’experts en santé publique et les principes fondamentaux de solidarité et de bien-être.

Plongez dans l’expérience d’une société postmonétaire

avec le roman anticipatif : Argent trop cher, immersion dans un monde sans argent

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